Plus de 40% de Français anticipent leurs propres obsèques afin de décharger leurs proches des contraintes administratives, organisationnelles et financières. La famille pourra ainsi faire son deuil dans les meilleures conditions. Même si le sujet est souvent tabou, il convient de s’y intéresser davantage.
Sommaire
La souscription d’une assurance obsèques
L’assurance obsèques se révèle très pratique puisqu’elle permet de tout prévoir. En souscrivant une convention, vous vous assurez que vos volontés seront respectées de A à Z. Le moment venu, le capital garanti sera débloqué afin de financer vos obsèques. Rappelons qu’il existe deux types de contrats d’assurances obsèques :
- Le contrat en capital
- Le contrat en prestations personnalisées
En souscrivant un contrat capital, sachez que le capital sera versé au bénéficiaire que vous aurez choisi. Ce dernier se chargera de l’organisation de vos obsèques. En revanche, le contrat en prestations personnalisées prévoit le financement et l’organisation des funérailles. A proprement dit, les proches n’auront à s’occuper de rien. Pour souscrire un tel contrat, il convient de se rapprocher d’une mutuelle ou d’une entreprise de pompes funèbres. Comptez notamment sur Top-Obseques.fr qui vous délivre un devis gratuit d’assurance obsèques en 30 secondes.
Quand souscrire un contrat obsèques ?
La souscription d’une convention obsèques peut être réalisée à tout âge. Vous aurez à choisir le type de versements : unique, temporaires ou en viager. Les versements temporaires s’effectuent sur 5 à 20 ans. Sinon, les montants des versements en viager sont faibles. Cette option est recommandée à partir de 70 ou 75 ans. Cela vous évitera de cotiser en pure perte.
Le choix du rituel
L’assuré se doit de préciser à son assureur le rituel qu’il choisit pour ses obsèques. Il peut en effet choisir entre l’inhumation et la crémation. À défaut, il sera inhumé. Sachez qu’à l’heure actuelle, une personne sur 3 se tourne vers la crémation. Dans ce cas, les cendres seront placées au cimentière ou confiées à un proche. Ce dernier se chargera de disperser ou pas les cendres dans un endroit spécifique. Il convient toutefois de se renseigner sur les lieux autorisés par la loi.
Le lieu d’enterrement
En souscrivant une assurance obsèques, l’assuré doit spécifier le lieu où il souhaite être enterré. Dans la plupart des cas, le défunt est inhumé dans le caveau familial ou dans une concession. Certains choisissent au préalable leur place dans un cimetière. Autrement, un emplacement par défaut leur sera attribué.
Quoi qu’il en soit, le défunt a le droit d’être enterré dans le cimetière de la commune où il réside. Il s’avère tout aussi important de se renseigner au préalable sur les concessions auprès de la mairie. Il vous incombe de choisir entre les concessions temporaires (de 5 à 15 ans), trentenaires, cinquantenaires ou perpétuelles. Les règles d’attributions et les tarifs en vigueur peuvent être complexes. Selon le cas, la concession peut être individuelle, familiale, voire collective.
En l’absence de caveau familial ou de concession funéraire, le défunt sera inhumé dans un emplacement provisoire. Au bout de 5 ans, les autorités procèdent à l’ouverture de la fosse.