À l’instar de la circulation routière, la circulation maritime est régie par un Code qui lui est propre : le Code maritime. Il vise plus précisément à organiser la circulation en mer et à garantir la sécurité des différents conducteurs de bateaux. Conformément à cette réglementation, la conduite d’un navire de plaisance dont la puissance motrice est supérieure à 6 chevaux (4,5 kW) est réservée aux plaisanciers détenant un permis légal.
Il s’agit du permis côtier ou du permis hauturier. Dans tous les cas, ceux qui prétendent à un permis bateau sont tenus de se présenter à un examen qui se déroule en deux temps, dont l’épreuve théorique et l’épreuve pratique. Pour le réussir dès la première tentative, chaque candidat doit maîtriser le Code maritime. Quelles sont donc les thématiques sur lesquelles portent les questions posées aux candidats lors de l’épreuve théorique du Code côtier et celle du Code hauturier ?
En quoi consiste le Code côtier ?
Tout d’abord, les personnes qui souhaitent en savoir davantage sur les règles de l’épreuve théorique du Code maritime peuvent s’orienter vers une plateforme spécialisée dans les Codes auto, moto et bateau. L’option côtière du permis bateau permet à son titulaire de naviguer en mer jusqu’à six milles marins (11,112 km) d’un abri. La navigation peut se faire de jour comme de nuit et sans restriction de taille et de vitesse, dans la mesure où la limite de distance est respectée. Le permis bateau option côtière se prépare lors d’une formation qui se déroule dans un bateau-école. Durant la partie théorique, on apprend les thématiques suivantes :
- les signaux,
- le balisage,
- la lecture de la carte maritime,
- les marques et feux des navires,
- les règles de barre et de route,
- la protection de l’environnement,
- la protection de la faune et de la flore,
- la radio,
- le matériel,
- les services marée et météo.
Le volet pratique porte, quant à lui, sur la sécurité, les incontournables, les responsabilités du plaisancier ainsi que sur la conduite et les manœuvres du navire. Durant l’examen théorique du Code côtier, les candidats sont évalués via un QCM comportant un total de 30 questions. Cinq d’entre elles concernent l’environnement et une est axée sur la VHF. Seules cinq erreurs sont admises.
Qu’en est-il du Code hauturier ?
Également appelée permis « grand large », l’option hauturière du permis bateau est l’extension du permis côtier. Il est ainsi possible de naviguer en mer à bord d’un navire de plaisance au-delà de six milles nautiques d’un abri, sans limites de moment, de taille et de vitesse. Pour l’obtenir, il convient de maîtriser le Code hauturier en suivant une formation dispensée par un bateau-école. La formation ne comporte en l’occurrence qu’un volet théorique et traite les thématiques abordées lors de l’examen. Parmi lesquelles, on cite notamment la carte maritime, le calcul des marées par la règle des douzièmes, la météorologie, les phares, les aides électroniques, le matériel de sécurité, etc.
Lors de l’épreuve théorique du Code hauturier, la capacité des candidats à maîtriser la carte de navigation et à calculer les marées fera l’objet d’une évaluation. Il en est de même pour leur maîtrise des aides électroniques, de la météorologie et de la réglementation régissant le matériel de sécurité.