Accueil Idée 5 bonnes idées pour réussir l’insertion professionnelle du jeune diplômé

5 bonnes idées pour réussir l’insertion professionnelle du jeune diplômé

0
5 bonnes idées pour réussir l’insertion professionnelle du jeune diplômé

L’insertion professionnelle reste le challenge pour tout jeune diplômé qui vient de finir un cursus dans une école de formation. L’hostilité du marché de l’emploi ne favorise pas leur insertion professionnelle. Dans cette optique, est-il possible pour le jeune diplômé de réussir son insertion professionnelle ? Voici dans ce guide de l’emploi les 5 bonnes idées pour la réussite de l’insertion professionnelle du jeune diplômé.

Sommaire

Transformer le système de formation traditionnelle en apprentissage

Les écoles de formation traditionnelle sortent chaque année des milliers de jeunes diplômés. Ce qui augmente considérablement le taux de chômage, parce que les entreprises et l’État ne disposent pas de moyens conséquents pour absorber ce flux important de candidats. Ce système de formation classique a montré ses limites. Désormais, ce serait les entreprises, les associations ou les collectivités qui se chargeront de l’élaboration des programmes de formation et de leur contenu. Ceci dans le but de former des jeunes au profil qui correspond à celui du marché. Il faut noter qu’à ce programme de formation s’ajoute le contrôle qualité d’organisme indépendant et spécialisé. C’est le cas du village de l’emploi qui propose des formations professionnelles aux jeunes afin qu’ils soient immédiatement opérationnels sur le marché de l’emploi. Ce système de formation en apprentissage ou formation en alternance a montré son efficacité dans certains pays comme l’Allemagne, l’Autriche ou la Suisse. Le village de l’emploi reste cette organisation qui dispose d’un personnel de professionnels qualifiés pour accompagner les jeunes dans leur insertion professionnelle. En consultant ce village de l’emploi avis, le jeune a la possibilité de dénicher la formation adéquate qui lui permet de réussir son insertion professionnelle.

Choisir un système en apprentissage au lieu d’un emploi aidé

L’emploi aidé reste une terminologie pour désigner un contrat à durée déterminée (CDD). Ce type d’emploi reste moins efficace dans un processus d’insertion professionnelle. En effet, une fois le contrat de travail engagé, le jeune diplômé acquiert de l’expérience professionnelle et change du coup son style de vie. C’est une occasion pour lui de faire non seulement ses premiers pas professionnels, mais aussi de faire face aux réalités du monde du travail. En fin de contrat, le jeune diplômé éprouve des difficultés à trouver un autre emploi. Dans ce contexte, il est préférable de se concentrer sur l’apprentissage que sur ce type d’emploi qui montre ses insuffisances. En apprentissage, le jeune se prépare à être un spécialiste dans son domaine de formation. Aussi, il est certain de mettre en application tout ce qu’il aurait appris au cours de sa formation. En réalité, la formation en alternance se fait en collaboration avec les entreprises, associations ou collectivités qui manifestent le besoin de ce type de profil.  

Favoriser l’accès à l’apprentissage des jeunes moins qualifiés

Sur le marché de la recherche d’emploi, il y a deux types de candidats :

  • Les jeunes diplômés qualifiés (formés dans les écoles et universités) ;
  • Les jeunes diplômés, mais non qualifiés (qui ne disposent que d’un enseignement de base).

Le problème est moins visible au niveau des jeunes diplômés qualifiés. L’insertion des jeunes diplômés de master qui progresse en est une preuve palpable. Par contre, le résultat est moins intéressant chez les jeunes diplômés sans qualification. Ainsi, un accent particulier doit être porté sur la formation en alternance de cette 2e catégorie de jeune diplômé (non qualifié). Les entités de formation basées sur le système « Job Corps américain » doivent être mises en place pour offrir une autre occasion d’insertion professionnelle pour les décrocheurs. De plus, le système de rémunération des jeunes en apprentissage doit être réformé. Il s’agit là d’une option de rémunération basée sur la qualification. C’est tout à l’avantage du jeune sans qualification.

Instaurer un accompagnement individuel des jeunes diplômés

Il s’agit d’un programme que des institutions d’aide à l’emploi des jeunes essaient depuis quelques années. Ce programme combine à la fois formation et emploi. La mise en application de ce programme montrera certainement les bons chiffres de l’insertion professionnelle. Cette technique permet au candidat de mettre en application les différents outils qui lui sont fournis au cours de sa formation. Le jeune profite :

  • D’une formation de qualité ;
  • De stages professionnels en entreprise ;
  • D’un suivi personnalisé ;
  • D’une allocation.

Ce programme permet au jeune diplômé de déceler le talent qui sommeille en lui.

Favoriser les embauches en CDI, décourager les CDD et réduire les charges sur les petits salaires

L’un des facteurs qui font l’hostilité du marché de l’emploi reste le privilège qu’accordent les employeurs au contrat à durée déterminée (CDD). Cette pratique est employée par la plupart des employeurs et entreprises. Bien qu’ils doivent verser une prime de précarité en fin de contrat, cela n’a pu les convaincre de renoncer à cette pratique qui n’arrange pas une insertion professionnelle du jeune diplômé. Tout se passe comme si les employeurs ont une peur bleue d’une embauche en CDI. Pour les jeunes sans qualification, leur embauche est faite au SMIC. Toutefois, il en existe qui sont rémunérés un peu au-dessus du SMIC. Un allègement des charges sur les bas salaires peut constituer un élément de motivation pour les entreprises et employeurs à recruter plus.

Les qualités pour une insertion professionnelle réussie

Même avec les techniques et astuces d’insertion professionnelle, si le jeune diplômé ne présente pas certaines qualités, ce sera une peine perdue d’avance. Dans ce contexte, il lui faut développer certaines qualités comme :

  • La confiance en soi ;
  • Le contact facile ;
  • L’humilité (aucun employeur ne voudra d’un collaborateur qui se prend comme le maître du monde) ;
  • De bonnes relations avec votre réseau professionnel ;
  • Le contact permanent avec le centre de formation (écoles, universités, village de l’emploi, etc.).

Bien qu’elle soit un challenge, l’insertion professionnelle est possible pour le jeune diplômé s’il a ou non une qualification.